Les roches ornementales sont prépondérantes dans l’ornement de l’architecture romaine privée comme publique, et l’intégration de certaines carrières dans le patrimoine de l’Empereur dès le début du Haut-Empire témoigne également du prestige accordé à ce matériau.

Sur l’ensemble de l’emprise géographique considérée dans ce colloque, plusieurs affleurements de marbre blanc et de calcaires fins colorés sont réputés avoir été employés durant l’époque romaine, bien que leurs statuts juridiques restent mal connus.

Les ressources en marbre blanc les plus connues dans cette zone sont évidemment celles du secteur de Saint-Béat, mais d’autres districts marbriers, seulement reconnus dans des usages locaux à l’heure actuelle, existent au centre de la France, dans les Pyrénées au niveau des vallées de Baztan et d’Ossau, ainsi qu’en Galice et au cœur du Bierzo.

Parmi les calcaires fins colorés les plus significatifs, on retrouve les calcaires rouges et blanc d’Ereño, les griottes du secteur de Campan, le Sarrancolin ou encore le fameux marmo di Aquitania, la brèche tectonique Grand Antique d’Aubert près de Saint-Girons, cousine du Negro Mañaria près de Bilbao.

L’objectif de cette communication sera de discuter l’influence des facteurs topographiques et urbains sur l’exploitation de certaines ressources lithiques au détriment d’autres sur l’ensemble de la zone Aquitaine/Navarre/Pays-Basque/Cantabrie/Asturies/Castille-et-León/Galice.

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