Les travaux menés au sein du projet ALeRT (UMR 6566 CReAAH) ont mise en évidence l’importance des démarches participatives pour le suivi des sites archéologiques menacés, notamment à la suite des tempêtes. Les épisodes climatiques exceptionnels de l’hiver 2014 ont provoqué une grande mobilisation du public et ont remarqué la nécessité des approches interdisciplinaires à travers une évaluation normalisée des risques, l’élaboration de cartes de vigilance et la mise en place de stratégies de recherche et d’action adaptées aux différentes échelles. Le projet ALeRT a fait ses preuves en Bretagne et devrait pouvoir être utilisé dans d’autres régions de la façade Manche-Atlantique, elles-mêmes touchées par ces phénomènes d’érosion. En parallèle, nous venons de démarrer un nouveau projet sur la vulnérabilité du patrimoine archéologique d’haute montagne dans les Pyrénées catalans, avec l’objectif de réaliser, dans un premier temps, un état sanitaire du patrimoine culturel en prenant en compte les processus de risque dans une zone d’étude (Vall de Núria) et ultérieurement, sensibiliser les communautés de montagne de la fragilité de ce patrimoine archéologique.